L’homéopathie est une médecine relativement récente puisque c’est au tout début du XIXème siècle qu’elle voit le jour suite aux travaux du Dr Hahnemann (1755-1843).

Celui-ci s’intéresse aux effets des drogues administrées à l’époque et leurs effets en fonction de leur dosage. Il constate tout d’abord qu’un même produit qui provoque des signes toxiques (des symptômes) chez des individus sains, peut parvenir à les guérir chez un malade présentant les mêmes symptômes.

Principe de similitude et dilution

Expérimentant notamment sur lui-même et sur son entourage (merci la famille !), il met en évidence par la suite qu’une même substance peut avoir des effets nocifs administrée à dose pondérale et des effets bénéfiques si elle est administrée à dose infinitésimale. Les deux premiers principes de l’homéopathie sont ainsi posés : la Similitude et la Dilution. Autrement dit, toute substance capable à dose importante de provoquer des symptômes chez un individu sain, peut, à dose extrêmement diluée, guérir ces mêmes symptômes chez un individu malade.

Le plus surprenant reste à venir… Lorsque l’on réalise une dilution, on obtient une concentration de moins en moins importante de substances actives. On parlera pour 1CH d’une partie de substance active dans 99 parties de solvant (inactif).

Dynamisation, la médecine moderne décroche

Ainsi au-delà de la 9ème dilution (9CH), il n’y a théoriquement plus de matière active (Loi d’ Avogadro) ; mais en secouant énergiquement les tubes à chaque dilution le Dr Hahnemann arrive à obtenir encore des solutions actives. C’est la loi de la dynamisation. On passe alors plus sur un plan énergétique que moléculaire (et c’est souvent là que la médecine dite moderne décroche)

L’homéopathie n’est pas une alternative à la médecine allopathique mais un complément. Basée sur une mise au point empirique et non exempt d’une part non négligeable d’effet placebo, l’homéopathie n’en reste pas moins un moyen non négligeable de reconsidérer le patient comme une entité dans un environnement plus qu’un simple symptôme.

Dans le cadre d’une prise en charge homéopathique l’on doit s’attacher à évaluer le sujet dans son ensemble, sa globalité et son environnement. On détermine ainsi un terrain qui est par définition propre à chaque individu et à un instant donné afin de stimuler les points forts de l’individu et limiter ces points faibles.

Tout comme l’ostéopathie, l’homéopathie visera à réguler les troubles fonctionnels. Ne pensez en aucun cas pouvoir soigner un diabète, une insuffisance rénale ou un cancer avec l’homéopathie ! Dans les cas de ces pathologies organiques, l’homéopathie pourra par contre s’avérer utile pour aider le patient à supporter les effets secondaires d’un traitement allopathique.

Dans un article suivant, nous vous proposerons quelques pistes pour les sportifs avec l’homéopathie…